"Confidences sur l'art",
une interview de Marie Bagi

Docteure en Histoire de l’art et philosophie, Marie Bagi est l’initiatrice d’un projet novateur et d’une grande modernité. Dans cette interview passionnante intitulée «Confidences sur l’art», elle se livre sur son projet, ses combats, sa conception de l’art et enrichit notre culture générale avec brio.

Artemisia Gentileschi, Autoportrait ou allégorie de la peinture
1638-39, huile sur toile, 98,6 x 75,2 cm, Royal Collection, Londres, Royaume-Uni
"L’une des exceptions réside en Artemisia Gentileschi (1593-1653) qui, bénéficiant du soutien de son père, travaille dans l’atelier de ce dernier et arrive vers une certaine reconnaissance à son époque."
Bonjour Madame Bagi, vous êtes l’initiatrice du projet « Espaces Artistes Femmes » et la présidente l’association du même nom. Pouvez-vous nous la présenter ?
Bonjour, tout d’abord un grand merci pour cet entretien et de me donner la possibilité de parler de mon projet/association.
Cela fait maintenant plus de dix ans que la visibilité des artistes femmes est au cœur de mes pensées professionnelles. Après avoir étudié Louise Bourgeois (1911-2010) et son œuvre, je me suis aperçue que la situation des artistes femmes, en général, était aux antipodes de ce qui est idéal. Il fallait que je contribue à cette visibilité au-delà de mes recherches universitaires.
C’est à la suite de mon doctorat en Histoire de l’art contemporain et Philosophie avec une thèse sur les artistes femmes (reconnaissance et intime), terminé en janvier 2018, que j’ai écrit ce projet. Ne sachant pas comment il allait être reçu, j’ai attendu un peu avant d’en parler et, notamment à la presse. La grève du 14 juin 2019 et le changement de nom de la place Saint-Laurent à Lausanne m’ont incitée à en parler.
Il ne s’agit ni d’un musée, ni d’une galerie d’art. Pourquoi ? Car je pense que la dernière tend vers l’obsolescence- car elle ne s’occupe pas de l’artiste en elle/lui-même mais s’intéresse à l’aspect pécuniaire, ce qui est triste. Puis, pas un musée car il en existe déjà un à Washington D.C. aux Etats-Unis et que je souhaitais sortir de ce que nous connaissons déjà. En effet, je l’ai appelé « espace » car c’est le concept de l’entre-deux qui va donner une dimension nouvelle aux institutions culturelles - j’ai d’ailleurs enregistré la marque et le concept afin de signifier cette idée novatrice et pionnière. Les artistes ont besoin d’être connues mais aussi reconnues. C’est pourquoi j’ai créé un espace où elles peuvent non seulement exposer - pas de commissions sur leurs œuvres vendues - mais aussi donner des ateliers, des conférences ou encore des visites guidées autour des thématiques qui guident leur travail respectif. C’est-à-dire leur donner la parole pour qu’elles puissent participer à leur visibilité. L’argent récolté pour ces activités est directement reversé à l’association et permet ainsi sa pérennité. La notion de partage est également importante puisque nous créons des liens entre les artistes afin qu’elles puissent être fortes ensemble – l’union fait la force et la crédibilité d’une telle initiative.
Qu’est-ce qui, selon vous, explique la difficulté qu’ont femmes artistes à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent, contrairement à leurs homologues masculins ?
Il semble que le problème soit lié à la société et à ce qui est attendu de la part des femmes. Malgré une évolution certaine, nous restons tout de même ancrés dans un système patriarcal qui ne finit pas de sévir. Cela a fortement influencé certains comportements dont, notamment, celui de certains hommes se décrétant artistes pour ainsi avoir la mainmise sur le travail des artistes femmes et je pense tout particulièrement au cas de Margaret Keane (*1927) mis en lumière dans le film « Big Eyes » de Tim Burton en 2014. Mais ceci n’est qu’un exemple. Il a toujours été question de satisfaire un certain pouvoir et dire que le sexe faible indiquait la femme. Ainsi, il n’y avait pas la place pour les femmes, même dans le monde de l’art.
Simone de Beauvoir (1908-1986) dans son ouvrage « Le Deuxième Sexe » nous dit que la femme ne naît pas femme, mais qu’elle le devient. C’est donc compliqué dès la naissance pour la femme qui doit se battre pour revendiquer sa place dans la société. Aujourd’hui nous tendons gentiment vers une rectification mais le chemin est long. Ce qui est intéressant et que je dis souvent pour rebondir sur ce qu’a écrit Simone de Beauvoir c’est que les artistes ne deviennent pas artistes. Elles ne choisissent pas d’être artistes, elles naissent avec cette vocation et voici tout l’intérêt de connaître les différents aspects de leurs vies mais aussi de leurs œuvres.
Dans un échange précédent, je vous ai mentionné le manque intrigant de poétesses célèbres dans l’histoire. Comment cela s’explique-t-il quand on sait qu’à la différence de la peinture ou de la sculpture, la poésie n’a pas besoin d’espace d’exposition ?
Tout comme d’autres médiums d’expression artistique, l’écriture, en l’occurrence ici, la poésie est un médium littéraire et artistique qui permet de s’exprimer et par conséquent d’exister. Suivant comment cela est réalisé, et je pense surtout à l’époque, cela implique une certaine pensée où l’intime émerge et il n’était pas permis pour une femme d’être à l’écoute de son propre intime et qui plus est de le diffuser au public. Pourtant, c’est de là que nous pouvons comprendre ce qui anime l’artiste/la poétesse. En cela, nous ne pouvons pas refaire l’histoire mais nous pouvons la redécouvrir et la mettre au goût du jour en montrant quels sont les points forts des créations féminines de l’époque mais aussi d’aujourd’hui.
À quelle époque émergèrent les premières artistes femmes ? Et quelle fut leur situation professionnelle ?
Il semblerait, selon une étude récente, que les premières artistes femmes étaient déjà identifiées au travers des peintures rupestres datant du Paléolithique supérieur entre 4.000 et 12.500 ans. En effet, les hommes allant chasser, les femmes restaient sur place dans des grottes, notamment. Il se peut donc que pour passer le temps, ce soit elles qui aient peint les fresques. A la suite de cela, nous connaissons les activités artisanales que les femmes réalisaient au Moyen-Âge puisque privées d’enseignement. Certaines peintresses émergent progressivement et réalisent leurs œuvres dans le foyer familial. Il n’y a pas de place pour elles dans les écoles d’art lorsque celles-ci se créent - ce ne sera qu’à partir de la fin du XIXe siècle qu’elles pourront bénéficier d’un enseignement dans ces écoles. Ce qui est déjà tardif. L’une des exceptions réside en Artemisia Gentileschi (1593-1653) qui, bénéficiant du soutien de son père, travaille dans l’atelier de ce dernier et arrive vers une certaine reconnaissance à son époque.
Camille Claudel en train de sculpter "L'Abandon", version en plâtre; avec son amie Lucy Limpscombe dans leur atelier.

On se doute que parmi les artistes femmes admirées aujourd’hui, certaines ont eu suivi des voies tortueuses pour accéder à la reconnaissance. Pouvez-vous nous en citer quelques-unes ?
Oui, en effet. Je vais prendre les exemples de Camille Claudel (1864-1943) et de Louise Bourgeois (1911-2010), les deux artistes sur lesquelles j’ai centré ma thèse – publiée sous le titre « L’Art au féminin » volume I et II.
Camille Claudel a voué toute sa vie d’artiste à son art, à tendre vers une reconnaissance et cela a commencé par sa mère. N’ayant pas eu de rapports harmonieux avec cette dernière depuis sa naissance – lire sa biographie – Camille Claudel a toujours souhaité que sa mère puisse reconnaître son être artiste et la soutenir comme son père le faisait. Mais rien. C’est d’ailleurs elle, avec son frère Paul, qui, au décès de son mari, va prendre la décision de mettre Camille dans une maison de santé. A partir de là, ce fut la mort de son art. Elle n’a plus jamais créé car elle aurait souhaité pouvoir sortir de cet asile. Elle a d’ailleurs supplié sa mère par le biais de lettres auxquelles elle n’a jamais eu de réponse. Camille Claudel est morte dans l’anonymat, enterrée dans une fosse commune durant la seconde guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1982, avec une première biographie d’Anne Delbée, que Camille connaît une reconnaissance mais, post-mortem. Auguste Rodin, même si beaucoup le blâment pour ses choix, aura, malgré tout, essayé de contribuer à sa reconnaissance et ce, même après leur rupture. Se sentant persécutée par lui, Camille pensera toute sa vie qu’il fut à l’origine de son malheur. Lorsque nous lisons ou découvrons la vie de Camille Claudel nous en sommes incroyablement touchés. Toute l’énergie et le sens du détail mis dans sa sculpture montre son parfait génie artistique. La fin du XIXe siècle, même si le monde de l’art commençait à s’ouvrir, n’a pas été clément au regard de son œuvre, sans doute lié au contexte sociétal.
Pour Louise Bourgeois, son parcours artistique vers une reconnaissance fut aussi compliqué. En effet, elle dut attendre ses septante-et-un ans – en 1982 – pour obtenir une certaine visibilité. Ayant « misé sur l’art plutôt que la vie », comme elle le disait, il fut son pilier et son échappatoire. Par son mariage, elle était partie vivre à New York et a dû se construire une vie là-bas. Son mari, Robert Coldwater était historien de l’art mais son statut n’a pas contribué à la faire connaître ; même son amitié avec Joan Mirò (1893-1983). C’est au Museum of Modern Art de New York qu’il lui est proposé, en 1982, d’avoir sa première rétrospective. Ce moment-là a marqué à jamais sa légitimité en tant qu’artiste et le public a commencé à s’intéresser à sa vie, à son œuvre car, comme je le dis toujours, ils sont intrinsèquement liés. La date de 1982 a été mon point de départ pour ma thèse pour la reconnaissance des deux artistes ainsi que l’intime, qui se réfère ici à leur vie, concept philosophique indispensable pour comprendre l’œuvre des artistes femmes. Car, grâce aux événements de la vie, la création d’une œuvre est possible. Ainsi le résultat d’une œuvre est rendu compréhensible pour le public.
J’ai pris ces deux exemples mais ce ne sont pas des cas isolés.
Camille Claudel, L'implorante.
Copyright: Marie Bagi

"Camille Claudel est morte dans l’anonymat, enterrée dans une fosse commune durant la seconde guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1982, avec une première biographie d’Anne Delbée, que Camille connaît une reconnaissance mais, post-mortem."

Louise Bourgeois, "Maman", 1999, acier inoxydable et marbre blanc (oeufs), 1023,6 x 891,5 cm, Moderna Museet, Stockholm, Suède - pour rétrsopective en 2015. Copyright : Marie Bagi.
"Pour Louise Bourgeois, son parcours artistique vers une reconnaissance fut aussi compliqué. En effet, elle dut attendre ses septante-et-un ans – en 1982 – pour obtenir une certaine visibilité."
Vous êtes docteure en Histoire de l’art contemporain et Philosophie, ce qui implique un grand investissement intellectuel et personnel, et un attachement certain pour l’art. Est-ce le fruit d’une vocation ou de circonstances particulières ?
Je pense que c’est un peu les deux. La circonstance particulière fut le moment où mes parents m’ont emmené aux Offices à Florence lorsque j’avais quatre ans. J’y ai découvert « La Naissance de Vénus » de Sandro Botticelli et j’ai été subjuguée par les détails et les couleurs utilisés dans cette toile. Cette femme, posant nue devant le spectateur, m’avait interpellée et, protagoniste de la scène, elle égayait la curiosité de chacun même celle des personnages qui l’accompagnent dans cette scène. Mes parents, descellant mon intérêt pour cette œuvre, m’ont acheté le t-shirt qu’aujourd’hui je possède toujours. Puis, par vocation car j’ai constamment eu des événements ou des personnes qui m’ont amenée sur le chemin de l’art. Je ne me verrai d’ailleurs pas faire autre chose. De plus, depuis quelques années maintenant, je suis bercée par la passion et par la volonté de contribuer à cette visibilité. C’est comme si j’avais été désignée pour cette mission. Cela n’est pas évident tous les jours mais je sais pourquoi je suis là actuellement. De plus, j’ai eu la chance d’avoir un grand-père de cœur, René Berger (1915-2009), philosophe et historien de l’art, qui m’a aussi beaucoup guidée vers cette merveilleuse destinée.
La situation des artistes femmes en Suisse, est-elle plus (ou moins) enviable qu’ailleurs ?
J’aurais tendance à dire moins enviable qu’aux Etats-Unis ou encore en France où des lieux ou des expositions leur sont consacrés. Ici en Suisse, la situation a un peu de mal à bouger même si, avec les cinquante ans des droits de vote de la femme cette année, une envie de visibilité tend à vouloir se faire sa place. Cela n’est pas évident car les problèmes sont des problèmes de fond que nous ne pouvons pas résoudre d’une simple solution mais j’espère qu’Espace Artistes Femmes saura faire la différence et montrer que les artistes femmes sont dignes d’être entendues et exposées à parts égales avec les hommes.

Femme qui peint - Crédit photo: Sergio Rodriguez Portugues Del Olmo
Quels combats reste-t-il encore à mener pour bénéficier de la même reconnaissance que les hommes, en Suisse et dans le monde ?
Dans un premier lieu, celui contre le patriarcat artistique qui, tant bien que mal, peine à laisser la place à cette égalité de traitement dans les institutions culturelles. Peut-être aussi le combat sur la légitimité. Qu’est-ce qui fait que l’artiste soit légitime ou non dans le monde de l’art ? Mais aussi les diktats de la création qui continuent de sévir dans la plupart des galeries d’art essayant ainsi de contrôler la production de l’artiste en vue de la vente. C’est un scandale ! Chaque artiste, possédant une cote ou non, est légitime dès l’instant où la création est un besoin et qu’il est impossible d’en faire fi. L’importance réside en la mise en avant de la vie de l’artiste qui régit ses œuvres. C’est ainsi que nous amenons le public à s’intéresser à l’artiste et quand je dis artiste cela devrait être tous les genres confondus. Personne ne doit être laissé au hasard.
Imaginons une situation hypothétique : vous avez toutes les cartes en main pour révolutionner le monde de l’art, quelles seraient vos principales mesures ?
Je ferais tout mon possible pour sortir de cet ancrage dans lequel nous sommes depuis quarante ans, correspondant à la période ultra-contemporaine, et qui reste quelque peu figé, en préconisant une évolution du secteur artistique privilégiant de ce fait l’artiste et son travail, indissociables. Le travail de création est déjà tant solitaire qu’il faut au moins qu’elle ou il puisse le partager. Si l’état actuel du monde me le permettait, je voyagerais et essayerais d’implanter cette idée afin de tendre vers une évolution certaine car, comme nous le savons, l’histoire de l’art n’a eu de cesse de muer. C’est pourquoi, j’espère qu’« Espace Artistes Femmes » pourra montrer la voie de ce cheminement qui doit continuer d’avancer vers des pensées nouvelles et donner à accepter qu’être artiste est un métier comme un autre sauf que la vocation est de mise et que cela incite à la légitimité de celle-ci. Je souhaiterais pouvoir soutenir toutes les artistes femmes du monde - elles sont déjà au nombre de septante-cinq dans l’association – c’est mon souhait le plus cher en sachant que cela soit possible avec la charge de travail compté dans les cartes que je possède. De plus, je souhaiterais participer à cette égalité des sexes dans le monde de l’art durant ma carrière. To be continued…
Une question plus personnelle, à présent : quelle est la définition d’une œuvre d’art aboutie selon Madame Bagi ?
Une œuvre aboutie est celle qui raconte une histoire. Peu importe avec quoi ou comment elle a été réalisée, il faut que l’âme de l’artiste transparaisse. Touchée plus d’une fois par les travaux d’artistes, je me suis rendue compte qu’elles étaient si spéciales aux yeux de l’artiste qu’elles en devenaient spéciales également à mes yeux. L’artiste y met son cœur et devient alors une part tout entière de cette dernière.
Quelles sont les grandes étapes à venir pour « Espaces Artistes Femmes » ?
L’ouverture qui se concrétise pour la fin de l’année et dont nous nous réjouissons beaucoup avec, à la clé, un programme d’activités – que vous pouvez retrouver sur notre site internet – magnifiquement réalisé par notre médiatrice culturelle et artiste photographe, Audrey Piguet. S’ajoutant à cela, des conférences, des visites guidées ainsi que des cours que je dispenserai directement dans les lieux et dont le programme sera communiqué prochainement. D’ailleurs, si les lecteurs le souhaitent, ils peuvent devenir « amis » de l’« Espace Artistes Femmes » en souscrivant au formulaire sur le site internet et ainsi être tenus au courant de toutes les avancées de l’association.
"Nous ne sommes pas dans une lutte au propre sens du terme. Nous souhaitons l’égalité et c’est pour cela qu’avec le comité nous avons décidé d’inviter des artistes hommes à exposer une de leurs œuvres parmi celles des artistes femmes de l’association."
"Le don de création est un cadeau que la vie lui a fait et il faut qu’elle puisse le partager au monde."

Enfant qui peint - Crédit photo : Zaur Giyasov
Au vu de votre expérience, quels conseils donneriez-vous à une femme qui voudrait devenir une artiste professionnelle ?
Que si c’est un besoin et que d’être artiste relève d’une vocation, il ne faut pas hésiter à se lancer car, la vie étant courte, les regrets peuvent s’accumuler et arrive le moment où il est trop tard. Le don de création est un cadeau que la vie lui a fait et il faut qu’elle puisse le partager au monde. Certes, l’entreprise n’est pas facile mais elle doit s’accrocher à ses rêves qui méritent d’être pris aux sérieux. De plus, elle ne sera pas seule ; avec « Espace Artistes Femmes » nous accompagnons les « jeunes » artistes. C’est aussi pour cela que l’association a été créée pour pouvoir guider les artistes quand elles en ont besoin. Le chemin vers la reconnaissance peut être long mais lorsqu’elle est souhaitée, le dur labeur est souvent récompensé. Je souhaite d’ailleurs que nous arrivions vers ce changement, une bonne fois pour toutes.
Vous avez le mot de la fin. Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez dire aux lecteurs de Muses-mag ?
Oui, ce/cette projet/association est le travail de toute une vie, un investissement pour lequel je sais que j’étais prête. Cela n’est pas facile tous les jours comme je l’ai dit plus haut mais je sais pourquoi je me lève le matin. Il est d’ailleurs difficile pour moi de me décrocher de ce magnifique projet lorsque j’ai des congés car je le respire et l’inspire. Il vit avec moi. Mettre à l’honneur les artistes femmes est l’objectif pour une reconnaissance assurée. Après nous ne sommes pas dans une lutte au propre sens du terme. Nous souhaitons l’égalité et c’est pour cela qu’avec le comité nous avons décidé d’inviter des artistes hommes à exposer une de leurs œuvres parmi celles des artistes femmes de l’association. Merci à toutes les artistes femmes faisant partie de l’association d’être à mes côtés et aussi aux membres du comité très dévoués. Et un grand merci encore à vous, Monsieur Malou, pour ce magnifique échange.
Nous remercions Marie Bagi pour cet échange enrichissant et la félicitons pour ce projet ambitieux et nécessaire.